Il est parfois justifié de se questionner sur la justesse d'une pratique
spirituelle : en effet ce travail chamboule l'intérieur et fait parfois
souffrir pour nous sortir de nos mécanismes malades.
Tous ceux qui ont commencé une recherche réelle sur le fonctionnement de l'être humain et sur les mécanismes internes et subtils qui nous animent ne peuvent pas se mentir: si c'est parfois difficile à vivre, c'est très satisfaisant de comprendre comment on fonctionne et comment procéder pour fonctionner encore mieux.
Mais ceux qui laissent le vent les pousser à droite ou à gauche n'ont pas ces soucis «spirituels» et ils ne doivent affronter que les aléas de la vie qui sont aussi du lot des chercheurs...
Aussi il est valide de se demander s'il est mieux de fonctionner dans une ignorance avérée de nos fonctionnements et de notre aspect spirituel, de s'occuper du «réel» ou alors de se compliquer la vie pour enfin comprendre comment fonctionne notre corps, nos émotions, notre souffle et notre esprit...
En fait cette question est une question de coin de comptoir, car celui qui ne considère pas que nous avons une partie de nous «qui relève de l'esprit», mentale, psychologique ou spirituelle est de mauvaise foi...ou fait partie de ces néandertaliens prétendument toujours parmi nous...
Il y a aujourd'hui suffisamment d'expériences et d’études qui prouvent l'importance de l'union du corps, du souffle et de l'esprit pour être bien, uni et pour vivre une vie sans soucis.
Mais il est possible de mettre ça de côté, en disant qu'on s'en occupera plus tard, quand on aura plus de temps... Ou que la peur de la mort, par diverses raisons, remettra en ordre ses priorités.
Cette idée que «on va faire ça plus tard» c'est le même mythe que cette pièce de sa maison ou coin de son bureau «qu'on rangera plus tard».
Il arrive qu'on le range, par dépit ou obligation, mais sans jamais se poser les bonnes questions... Résultat : le même endroit sera dans le même état en peu de temps !
Pour ceux qui se poseraient des questions à la fin de ce texte, une version plus courte (je vais gagner en emails) :
Question : Mr Urban Daoist, faut-il pratiquer ?
Réponse : oui, c'est important, il le faut.
Et voilà une petite réflexion en plus :
Comment votre petit enfant, absolument absorbé dans ses pensées, parfois inconscient de son environnement, a survécu ses premières années de marche à pied?
Il été guidé par vous, plus conscients dans ces moments là, essayant de votre mieux de ne pas le perdre dans la foule ou sous un train.
Donc, l'inconscient est conduit par le plus conscient, celui qui dort est guidé par celui qui est réveillé...
Par conséquent, dans mon inconscience et les moments où je suis débordé par les émotions, je suis conduit par les plus réveillés que moi: peut on penser à certains médias, aux vendeurs professionnels, à la pub ou aux bonnes grosses manipulations de la masse ?
Peut-être, ce n'est pas le débat ici.
En revanche, il est bon de rester éveillé, conscient de se qui se passe à l'intérieur et à l'extérieur, pour ne pas se retrouver le jouet inconscient d'une vie où les valeurs ne sont plus les bonnes.
Pratiquez et vous serez plus apte à tenir, gérer, vivre votre propre vie...voilà qui est une bonne motivation, non?
Tous ceux qui ont commencé une recherche réelle sur le fonctionnement de l'être humain et sur les mécanismes internes et subtils qui nous animent ne peuvent pas se mentir: si c'est parfois difficile à vivre, c'est très satisfaisant de comprendre comment on fonctionne et comment procéder pour fonctionner encore mieux.
Mais ceux qui laissent le vent les pousser à droite ou à gauche n'ont pas ces soucis «spirituels» et ils ne doivent affronter que les aléas de la vie qui sont aussi du lot des chercheurs...
Aussi il est valide de se demander s'il est mieux de fonctionner dans une ignorance avérée de nos fonctionnements et de notre aspect spirituel, de s'occuper du «réel» ou alors de se compliquer la vie pour enfin comprendre comment fonctionne notre corps, nos émotions, notre souffle et notre esprit...
En fait cette question est une question de coin de comptoir, car celui qui ne considère pas que nous avons une partie de nous «qui relève de l'esprit», mentale, psychologique ou spirituelle est de mauvaise foi...ou fait partie de ces néandertaliens prétendument toujours parmi nous...
Il y a aujourd'hui suffisamment d'expériences et d’études qui prouvent l'importance de l'union du corps, du souffle et de l'esprit pour être bien, uni et pour vivre une vie sans soucis.
Mais il est possible de mettre ça de côté, en disant qu'on s'en occupera plus tard, quand on aura plus de temps... Ou que la peur de la mort, par diverses raisons, remettra en ordre ses priorités.
Cette idée que «on va faire ça plus tard» c'est le même mythe que cette pièce de sa maison ou coin de son bureau «qu'on rangera plus tard».
Il arrive qu'on le range, par dépit ou obligation, mais sans jamais se poser les bonnes questions... Résultat : le même endroit sera dans le même état en peu de temps !
Pour ceux qui se poseraient des questions à la fin de ce texte, une version plus courte (je vais gagner en emails) :
Question : Mr Urban Daoist, faut-il pratiquer ?
Réponse : oui, c'est important, il le faut.
Et voilà une petite réflexion en plus :
Comment votre petit enfant, absolument absorbé dans ses pensées, parfois inconscient de son environnement, a survécu ses premières années de marche à pied?
Il été guidé par vous, plus conscients dans ces moments là, essayant de votre mieux de ne pas le perdre dans la foule ou sous un train.
Donc, l'inconscient est conduit par le plus conscient, celui qui dort est guidé par celui qui est réveillé...
Par conséquent, dans mon inconscience et les moments où je suis débordé par les émotions, je suis conduit par les plus réveillés que moi: peut on penser à certains médias, aux vendeurs professionnels, à la pub ou aux bonnes grosses manipulations de la masse ?
Peut-être, ce n'est pas le débat ici.
En revanche, il est bon de rester éveillé, conscient de se qui se passe à l'intérieur et à l'extérieur, pour ne pas se retrouver le jouet inconscient d'une vie où les valeurs ne sont plus les bonnes.
Pratiquez et vous serez plus apte à tenir, gérer, vivre votre propre vie...voilà qui est une bonne motivation, non?