mardi 11 janvier 2011

Stage de Self Défense le 5 Février



Si les arts de combat donnent les outils pour se défendre, ils ne sont pas pour autant la méthode.


La méthode de self défense est une technique au deux tiers psychologique, pas physique.


Il y a trois parties à connaître pour ne pas devenir une victime :

  • Détection des dangers potentiels,
  • Diffusion des situations de confrontation,
  • Techniques de défense pour la confrontation.


Il est donc clair que le combat n’est qu’une partie de l’art de la défense personnelle, mais une partie essentielle.


Si je ne crois pas à ma capacité à survivre une situation de conflit physique, je ne pourrai pas diffuser une situation potentielle. La peur qui va me submerger au moment de la discussion avec mon agresseur va m'empêcher de penser et de me comporter correctement.


La connaissance de mes qualités physiques, l’expérience de l'entraînement, vont me permettre de diffuser l’agression. Plus je suis à l’aise avec mes techniques de défense, plus je peux discuter détendu, plus j’ai de chance d'empêcher la réalisation de l’agression.


Les techniques des arts de combat, des arts martiaux et des sports de combat sont utiles, mais pas toujours accessibles dans une situation de stress. Il faut une transition entre une situation verbale et le combat physique : ce passage c’est la science de la self défense.


Les techniques de détection des dangers seront le sujet d’une étude approfondie ultérieure. Pour le moment, il est assez facile de savoir quand on se trouve dans une zone de danger potentiel ou dans une zone de sécurité. Il suffit de faire appel à son bon sens. Pour ceux qui n’auraient pas cela à disposition, nous en parlerons plus tard.


La situation de confrontation.


Les confrontations peuvent dépendre de trois genres de motivations :

  • financière,
  • sexuelle,
  • ludique.


Pour faire simple, vous ferez l’objet d’une violence potentielle pour votre argent, votre corps ou pour servir de “défouloir” à un individu (ou un groupe) qui se veut prédateur.


Il est évident que si ce n’est que l’argent qui motive votre agresseur, cela ne vaut que très rarement la peine de se battre ; il suffit de lui donner.


La première chose à prendre en compte, c’est que si vous êtes choisi par votre agresseur, c’est qu’il croit qu’il va gagner. Il ne chercherait pas un conflit avec l’intention de perdre. Aucun protagoniste ne s’engage dans une confrontation, dans une agression avec la certitude de perdre. Ce préjugé dans un succès facile est très important.


C’est avec ce premier contact que vous passez à un moment important de la confrontation : l’interview.


Dans ce dialogue, l’agresseur va faire passer ses menaces et ses demandes.


Il faut savoir plusieurs choses à ce stade :

  • 60% de la communication entre deux personnes passe par le langage du corps, la position et les mouvements. 30% dans le ton de la voix et son débit. Le reste de la communication est composée des mots et de leurs sens. Autant vous dire que le travail de la position est vital dans ce genre de situation
  • Dans cette communication il ne faut ni défier, ni commander, ni menacer ou impliquer que votre agresseur à tort. Il faut rester dans un registre précis qui ne peut pas envenimer la situation.
  • Il faut dans cette phase de dialogue, revoir les bases de la détection, nous verrons cela plus tard.


L’agresseur n’est là, et encore une fois, il ne vous a choisi que parce qu’il croit qu’il va parvenir à ses fins. Si dans votre attitude, dans votre discours, vous pouvez lui montrer que vous n'êtes pas une victime, il y a de fortes chances pour que le processus s'arrête là.


Si l’interview ne se solde pas par un arrêt du conflit, il faut passer à la suite. La confrontation physique dans une situation de self défense demande que vous preniez conscience de plusieurs points pendant la phase finale de l’interview.

Quand vous voyez bien que cela ne peut se résoudre sans violence, il faut :

  • Accepter la situation, ne pas se voiler la face.
  • Mettre son attention sur des sensations physiques.
  • Faire le point sur son agresseur.


Il est très dangereux de refuser de voir la situation en face, de se dire que tout va disparaître. Il faut accepter ce moment et aller dans le sens. L’emprisonnement dans le ressassement mental est évidemment dangereux ici. L’attention doit se porter sur certaines parties du corps, sur des sensations kinesthésiques. C’est le moment de décrocher de ce que peut dire votre agresseur et de le regarder comme une cible, un sac de frappe.


Les techniques de self défense ne peuvent se discuter, c’est une expérience du corps.

Les qualités développées dans les arts de combat, dans les arts martiaux et dans le sport de combat vont être utiles. Elles ne sont pas nécessaires et parfois encombrantes.


Il est clair que nous vivons dans un monde où nous pouvons fort bien ne jamais nous retrouver dans ces situations violentes. Cependant, les histoires que nous avons tous entendues un jour nous apprennent aussi que personne n’est à l’abri... Savoir que l’on peut se défendre ne doit pas être pour autant une excuse pour ne pas éviter les conflits.


Le 5 février, à partir de 14h30, nous allons explorer cet aspect de la Pratique.


Stage de Self Défense le 5 Février



Si les arts de combat donnent les outils pour se défendre, ils ne sont pas pour autant la méthode.


La méthode de self défense est une technique au deux tiers psychologique, pas physique.


Il y a trois parties à connaître pour ne pas devenir une victime :

  • Détection des dangers potentiels,
  • Diffusion des situations de confrontation,
  • Techniques de défense pour la confrontation.


Il est donc clair que le combat n’est qu’une partie de l’art de la défense personnelle, mais une partie essentielle.


Si je ne crois pas à ma capacité à survivre une situation de conflit physique, je ne pourrai pas diffuser une situation potentielle. La peur qui va me submerger au moment de la discussion avec mon agresseur va m'empêcher de penser et de me comporter correctement.


La connaissance de mes qualités physiques, l’expérience de l'entraînement, vont me permettre de diffuser l’agression. Plus je suis à l’aise avec mes techniques de défense, plus je peux discuter détendu, plus j’ai de chance d'empêcher la réalisation de l’agression.


Les techniques des arts de combat, des arts martiaux et des sports de combat sont utiles, mais pas toujours accessibles dans une situation de stress. Il faut une transition entre une situation verbale et le combat physique : ce passage c’est la science de la self défense.


Les techniques de détection des dangers seront le sujet d’une étude approfondie ultérieure. Pour le moment, il est assez facile de savoir quand on se trouve dans une zone de danger potentiel ou dans une zone de sécurité. Il suffit de faire appel à son bon sens. Pour ceux qui n’auraient pas cela à disposition, nous en parlerons plus tard.


La situation de confrontation.


Les confrontations peuvent dépendre de trois genres de motivations :

  • financière,
  • sexuelle,
  • ludique.


Pour faire simple, vous ferez l’objet d’une violence potentielle pour votre argent, votre corps ou pour servir de “défouloir” à un individu (ou un groupe) qui se veut prédateur.


Il est évident que si ce n’est que l’argent qui motive votre agresseur, cela ne vaut que très rarement la peine de se battre ; il suffit de lui donner.


La première chose à prendre en compte, c’est que si vous êtes choisi par votre agresseur, c’est qu’il croit qu’il va gagner. Il ne chercherait pas un conflit avec l’intention de perdre. Aucun protagoniste ne s’engage dans une confrontation, dans une agression avec la certitude de perdre. Ce préjugé dans un succès facile est très important.


C’est avec ce premier contact que vous passez à un moment important de la confrontation : l’interview.


Dans ce dialogue, l’agresseur va faire passer ses menaces et ses demandes.


Il faut savoir plusieurs choses à ce stade :

  • 60% de la communication entre deux personnes passe par le langage du corps, la position et les mouvements. 30% dans le ton de la voix et son débit. Le reste de la communication est composée des mots et de leurs sens. Autant vous dire que le travail de la position est vital dans ce genre de situation
  • Dans cette communication il ne faut ni défier, ni commander, ni menacer ou impliquer que votre agresseur à tort. Il faut rester dans un registre précis qui ne peut pas envenimer la situation.
  • Il faut dans cette phase de dialogue, revoir les bases de la détection, nous verrons cela plus tard.


L’agresseur n’est là, et encore une fois, il ne vous a choisi que parce qu’il croit qu’il va parvenir à ses fins. Si dans votre attitude, dans votre discours, vous pouvez lui montrer que vous n'êtes pas une victime, il y a de fortes chances pour que le processus s'arrête là.


Si l’interview ne se solde pas par un arrêt du conflit, il faut passer à la suite. La confrontation physique dans une situation de self défense demande que vous preniez conscience de plusieurs points pendant la phase finale de l’interview.

Quand vous voyez bien que cela ne peut se résoudre sans violence, il faut :

  • Accepter la situation, ne pas se voiler la face.
  • Mettre son attention sur des sensations physiques.
  • Faire le point sur son agresseur.


Il est très dangereux de refuser de voir la situation en face, de se dire que tout va disparaître. Il faut accepter ce moment et aller dans le sens. L’emprisonnement dans le ressassement mental est évidemment dangereux ici. L’attention doit se porter sur certaines parties du corps, sur des sensations kinesthésiques. C’est le moment de décrocher de ce que peut dire votre agresseur et de le regarder comme une cible, un sac de frappe.


Les techniques de self défense ne peuvent se discuter, c’est une expérience du corps.

Les qualités développées dans les arts de combat, dans les arts martiaux et dans le sport de combat vont être utiles. Elles ne sont pas nécessaires et parfois encombrantes.


Il est clair que nous vivons dans un monde où nous pouvons fort bien ne jamais nous retrouver dans ces situations violentes. Cependant, les histoires que nous avons tous entendues un jour nous apprennent aussi que personne n’est à l’abri... Savoir que l’on peut se défendre ne doit pas être pour autant une excuse pour ne pas éviter les conflits.


Le 5 février, à partir de 14h30, nous allons explorer cet aspect de la Pratique.